Du coup pour commencer pourriez-vous nous faire une présentation rapide du groupe (d’où vous venez, quand vous avez créé le groupe, votre style… ) ?
« On s’appelle Altesia, on est un groupe de métal progressif de Bordeaux. Le groupe existe depuis 2019 et on a sorti un album, « Paragon Circus », en décembre 2019, en autoproduction. En attendant le prochain qui sortira dans quelques mois ! »

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique, et pourquoi ce style en particulier ?
« On est tous musiciens depuis longtemps, on a baigné dans la musique. Le choix de se tourner vers un instrument fait partie de la suite logique du processus. Quand tu joues en groupe, il y a une alchimie qui se passe, une énergie qui se transmet à laquelle tu deviens vite accro ! Et pourquoi du métal prog ? À la base j’ai créé Altesia en tant que projet solo. J’étais un amoureux de ce style de musique et j’ai eu envie d’en jouer, tout simplement ! C’est une musique très challengeante, qui demande une certaine technique, avec beaucoup de dynamiques et de changements d’ambiances. C’est ce qui nous plaît ! »
Vos influences (metal ou autre), et ce qui vous inspire en général (pas nécessairement dans la musique).
« En tant que compositeur je vais parler pour moi. C’est clairement Opeth et Porcupine Tree qui m’ont donné envie de jouer cette musique. Les groupes qui m’influencent lorsque je compose aujourd’hui sont plutôt Haken, Between the buried and me, Wilderun, Caligula’s horse, Leprous… Mais on amène aussi des influences extérieures au monde du métal dans notre musique : jazz, pop, funk… Le mélange des genres rend l’ensemble assez singulier ! »
Une chose que vous aimez dans le milieu du metal, et une chose qui vous déplaît.
« Clairement pour ma part, ce que j’aime c’est ce côté « famille ». Quand tu croises un mec dans le tram avec des cheveux longs et un tee-shirt d’un groupe de métal, y’a ce côté où tu te dis : on a la même passion, on partage un truc en  commun. Comme deux bikers qui se croisent et se font un petit signe distinctif. C’est un public très bon enfant avec une bonne mentalité, et aussi très simple.
Certaines personnes sont peut-être un peu trop fermées en revanche, même si je pense que c’est une caractéristique que l’on retrouve dans d’autres scènes. Pour certains, le métal se limite à Iron Maiden et Metallica, et tout ce qui s’est fait depuis n’a pas d’intérêt pour eux. C’est dommage car c’est une scène extrêmement riche et beaucoup de  formations mériteraient d’être plus connues. Pour ça, il faudrait un soutien médiatique un peu plus significatif mais c’est un autre débat ! »
Une sortie d’album ou EP de prévu ?
« On sort notre deuxième album fin 2021. La date n’a pas encore été communiquée. Une tournée en France est prévue par la suite si la situation sanitaire nous le permet ! »
Un groupe de votre région à nous conseiller peut-être ?
« On a la chance d’avoir beaucoup de groupes sur Bordeaux ! Seeds of Mary, Celestial burst, Dustate, Unicorn blaster, ce sont des groupes locaux que l’on affectionne ! »
Connaissez vous la soupe emblématique de la Bigorre la Garbure ?
« Évidemment ! J’ai grandi au Pays basque avant d’emménager sur Bordeaux en 2013. La Bigorre n’est pas loin et j’ai pu m’y rendre pas mal de fois donc c’est une culture qui m’est familière personnellement. Raison de plus pour venir jouer par chez vous à l’occasion 🙂 »
